|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]
|
|
|
|
Oligopole bancaire : assez du racket !
03/02/2010 14:36
Debout la République dénonce depuis longtemps l’insuffisance de concurrence dans le secteur bancaire, qui se comporte trop souvent en oligopole présurant les petits et déroulant le tapis rouge aux gros.
Cette situation a dramatiquement empiré avec la crise de 2008 : profitant d’un sauvetage massif de l’argent des contribuables, les banques n’ont pas tenu leurs engagements en matière de crédit aux TPE / PME, comme aux particuliers.
Le 15 février, lors d’une conférence de presse, NDA présentera un mémorandum, contenant plusieurs propositions dont celles défendues par ces deux associations, afin qu’il soit mis un terme à cette situation moralement scandaleuse et économiquement suicidaire.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Opération “Aidons Martine Aubry”
03/02/2010 14:25
La quête de popularité médiatique, c’est un métier !
par David Desgouilles
Ce qui est aujourd’hui convenu d’appeler l’Affaire Frêche illustre à merveille la nouvelle stratégie de Martine Aubry. Dans la tête de celle qui refusait jusqu’à maintenant de se conformer au marketing politique a germé l’idée qu’elle avait désormais toutes ses chances au Grand Prix du Président de la République et en a tiré certaines conséquences, pas toujours très heureuses.
Ainsi, s’est-elle décidée à plaire à l’élite médiatique française en prenant certaines positions (régularisation des sans-papiers, lâchages de Vincent Peillon, de Manuel Valls) ou en réaffirmant d’autres le plus bruyamment possible (droit de vote aux étrangers pour les élections locales, homoparentalité ). Ce n’est pas toujours très heureux. Lorsque, pour montrer qu’elle n’était pas seulement modeeeerne d’un point de vue sociétal mais aussi sur le plan économique, elle a cédé sur l’âge légal du départ en retraite, elle a dû battre en retraite, justement, au bout de deux jours. Parvenir à séduire Aphatie ou Duhamel, c’est bien ; le problème, c’est que ce ne sont pas ces derniers qui distribuent les tracts et collent les affiches.
En ce qui concerne la région Languedoc-Roussillon, Martine Aubry prend, pour l’instant, le Parti des Médias plutôt que celui des militants puisque ces derniers se retrouvent massivement derrière Georges Frèche. L’entretien qui a provoqué le psychodrame autour de la “tronche pas catholique” de Laurent Fabius date du 22 décembre. Celui (ou ceux) qui l’a (ont) ressorti opportunément semblai(en)t avoir repéré cette soif de conformité médiatique de la Première secrétaire. “A qui profite le crime ?” se questionne toujours le bon enquêteur ? Les yeux se tournent irrémédiablement du côté d’Europe Ecologie qui hier soir, par la voix de l’un de ses dirigeants Jean-Vincent Placé, a annoncé hier que la liste Mandroux était virtuelle et que les écolos gardaient la main tendue aux socialistes pour que ces derniers rejoignent, avant le 15 février, la liste qu’ils conduisent dans cette région. On ne sait s’il sera entendu par Madame le maire de Lille. Tout cela serait très bien vu par ceux qu’elle tente de séduire et très mal vu par les adhérents du Parti Socialiste. Il ne faudrait pas qu’elle oublie que ce sont eux, d’abord, qui participeront aux primaires qui lui permettraient d’être candidate à l’élection présidentielle. Même si cette opération Frêche lui a donné l’occasion de se mettre définitivement Laurent Fabius, et donc les nombreux supporteurs de celui-ci, dans la poche.
Cette soif de reconnaissance médiatique, de la part de quelqu’un qui était connue pour être plutôt cassante avec les journalistes et qui avait été surnommée “Mère Emptoire” par certains d’entre eux, m’amuse assez et m’a donné une idée.
Puisque Madame Aubry semble parfois dans la difficulté pour trouver des postures qui séduisent à la fois sa cible mais ne désespèrent pas trop ses militants, pourquoi ne pas faire appel à la créativité des lecteurs de ce blog ?
Comme il faut bien donner l’exemple, on en propose quelques unes :
- Appeler à la démission de Raymond Domenech ; Proposer Lilian Thuram à sa place.
- Se montrer davantage verte que les Verts ; s’inviter au JT de 20h ; regarder la caméra dans les yeux et se lamenter le plus sincèrement possible :”Quelle Terre allons-nous laisser à nos enfants ?”
- Aller au Grand Journal de Canal + ; dire à Ali Baddou que le débat sur l’identité nationale est nauséabond puis laisser parler Jean-Michel Aphatie qui va forcément aborder le problème de la dette publique ; prendre le même air lamenté que pour l’écologie au JT de 20H et lui répondre “: Vous avez tout à fait raison, Monsieur Aphatie, à ce rythme, comment pourrons-nous regarder nos enfants en face ?”
- Ne pas se contenter de participer à Vivement Dimanche de Michel Drucker ; se rendre aussi au spectacle de Jamel Debbouze ou de Stéphane Guillon ; tenter le premier rang pour pouvoir se faire vanner avec le sourire.
A vous…
http://carnet.causeur.fr/antidote/operation-aidons-martine-aubry,00533
| |
|
|
|
|
|
|
|
Chine : l’Europe dindon de la farce
02/02/2010 08:17
L’Europe muette face aux excès de Pékin
L’économiste Rémi Bourgeot décrypte la politique commerciale offensive de la Chine qui mise sur des exportations massives pour doper sa croissance au risque d’une crise de suproduction. Face à cela, les dirigeants européens n’osent réclamer une vraie régulation des échanges internationaux.
L’année 2009 aura vu la Chine ravir à l’Allemagne son titre de « champion du monde des exportations » (comme on aimait à dire outre-Rhin). Cet exploit illustre évidemment l’ascension d’un pays qui s’extrait de la pauvreté de façon spectaculaire mais incite également à s’interroger sur la viabilité d’un mode de développement qui consiste notamment à exporter plus de 40% de sa production (en 2008 selon l’OMC, et bien plus encore avant la crise). Par ailleurs, devant l’ampleur des déséquilibres commerciaux qui en résultent et la désindustrialisation qui mine les économies occidentales, les dirigeants européens et américains ne trouvent pas mieux, pour l’instant, que de s’en remettre aux dirigeants chinois, en appelant à une réévaluation massive du yuan. Mais leur demande risque bel et bien de rester lettre-morte, laissant le problème entier. Pour nous faire une première idée très générale, imaginons simplement que la Chine exporte toujours 40% de son PIB mais qu’elle ait atteint le niveau de richesse de l’Allemagne (soit un PIB par habitant d’environ 35 000 $, en parité de pouvoir d’achat). Cela signifierait que la Chine exporterait pour environ 9 000 milliards de dollars par an, soit plus de cinq fois plus que l’Allemagne actuelle ! Il y a malheureusement très fort à parier que l’économie mondiale ait le plus grand mal à absorber les exportations de plus de cinq Allemagnes supplémentaires…
Une trop faible demande extérieure
Par ailleurs, on évoque à juste titre les débouchés offerts aux exportations chinoises à l’échelle régionale, notamment par l’instauration d’un régime de libre-échange avec les pays de l’ASEAN. Mais à ce jour, le PIB conjugué de tous les pays de l’organisation ne s’élèvent guère qu’à 1500 milliards de dollars, soit à peu près le PIB de l’Espagne.
La croissance chinoise ne pourra donc s’adosser éternellement à la demande extérieure pour la simple raison que « l’extérieur », le reste du monde vu comme source de débouchés commerciaux, est bien trop petit pour la population chinoise et sa croissance économique phénoménale.
Mais la question ne se pose pas qu’au futur. Dès maintenant, l’économie chinoise souffre d’un manque chronique de débouchés à sa production, si bien que la surcapacité affecte la plupart des secteurs industriels (conduisant notamment à la vente à perte sur les marchés internationaux).
Selon une étude menée par la Chambre européenne de commerce en Chine, le secteur de l’acier est passé d’une production de 280 millions de tonnes en 2004 à 534 en 2009 (soit la production combinée du Japon, des Etats-Unis, de la Russie et de l’Inde !) mais surtout son taux d’utilisation a chuté de 92% à seulement 72%.
L’industrie navale a une capacité de 66 millions de tonnes de port en lourd pour satisfaire une demande de moins de 40 millions, dont 70% à l’exportation. En ce qui concerne l’éolien, la capacité est passée de 1,4 gigawatts en 2006 et un taux d’utilisation de 100% à une capacité de 12 gigawatts en 2009 et une utilisation de seulement 70%. Et la situation est tout aussi marquée dans l’aluminium, le ciment, la chimie, le raffinage…
La crise mondiale est passée par là mais, au-delà, le problème de la surcapacité, qui est rémanent en Chine, provient de ce que la demande chinoise (et donc aussi la croissance) est gonflée par un surinvestissement spectaculaire (avec une croissance de l’investissement d’environ 20% par an depuis 2002).
Ce surinvestissement vient compenser la faiblesse relative de la demande des ménages, qui est limitée par un fort taux d’épargne et le fait que la distribution du revenu national se fait largement à son détriment. Comme le note notamment l’étude de la Chambre de commerce, sur la période 2002-2007, alors que la croissance du PIB était de 11%, celle des revenus des ménages plafonnait à 9%. Le revenu est largement capté par les entreprises dont l’épargne est passée de 12% du PIB en 2002 à plus de 28% en 2006. On retrouve ainsi, en bonne partie, les éléments qui ont fait trébucher le Japon, économie fort différente de la Chine mais également ultra-exportatrice.
Une croissance gonflée par le surinvestissement
Face à la crise et à la chute des exportations, la stratégie chinoise a été de substituer à la demande extérieure de la demande intérieure, mais essentiellement sous forme d’investissement. Or, la finalité de ces investissements supplémentaires est naturellement d’augmenter les capacités de production.
Pour combler ces capacités supplémentaires, il faudra plus de demande sous forme éventuellement d’investissements (si la demande extérieure et des ménages font défaut) et ainsi de suite. C’est-à-dire que la Chine est prise dans une spirale d’investissements. Au cours des neuf premiers mois de 2009, la contribution des exportations nettes à la croissance a été de -47%, celle de la consommation intérieure de +52% et celle de l’investissement de +95% !
Ainsi, la croissance chinoise a certes été, en 2009, une fois de plus spectaculaire mais très largement gonflée par le surinvestissement (surtout des entreprises publiques) provenant du plan de relance gouvernementale et de la spectaculaire explosion du crédit (également organisée par l’Etat).Il apparaît donc que la Chine, qui était assoiffée de demande extérieure avant l’explosion de la crise ne peut que l’être plus encore aujourd’hui, puisqu’elle a encore augmenté ses capacités productives bien au-delà de ce que sa demande intérieure peut absorber. Plus encore, le gouvernement central a commencé à prendre conscience du problème de surcapacité et cherchera probablement cette année à freiner la bulle d’investissement, restreignant d’autant sa demande intérieure. Il paraît donc tout à fait illusoire d’espérer que les dirigeants chinois renoncent, en accédant aux demandes occidentales de réévaluation du yuan, à des gains de marchés extérieurs dont leur économie aura plus que jamais besoin. Pourtant, à plus long terme, la Chine ne pourra trouver des débouchés à hauteur de sa croissance spectaculaire qu’en permettant le déploiement de sa demande intérieure. A cette fin, un taux de change bien plus équilibrant (du point de vue des flux commerciaux) avec le dollar et l’euro permettrait de réorienter le modèle de développement. Mais, à court terme, il est évident qu’il serait tout à fait suicidaire de la part des dirigeants chinois d’orchestrer la réévaluation massive que nécessiterait cette réorientation.
Les dirigeants européens et américains obtiendront probablement, en cours d’année, une réévaluation tout à fait minime au regard des déséquilibres globaux, de l’ordre de 5%. La Chine la mettra en œuvre avant tout pour limiter l’afflux déstabilisant de capitaux spéculatifs d’investisseurs qui parient sur une réévaluation, et qui pourraient ainsi être passablement découragés dans leurs plans une fois que celle-ci aura déjà été mise en œuvre. A vrai dire, le point le plus étonnant du problème réside dans l’attitude des dirigeants européens qui demandent cette réévaluation, forcément minime, alors que la profondeur de la désindustrialisation (qui n’a heureusement pas encore atteint la même ampleur qu’aux Etats-Unis) nécessite un rééquilibrage global d’une tout autre ampleur. Le seul moyen de se prémunir contre ce problème, dans un contexte de manipulation des taux de change, est naturellement l’instauration, à l’échelle continentale, de quotas ciblés, permettant un ajustement efficace des flux commerciaux. Une politique de quotas fondée sur les différences d’efficacité environnementale constituerait une excellente approche politique et économique du problème. Le rééquilibrage qui en résulterait irait dans le sens de la réorientation nécessaire de l’économie chinoise, seule solution à même de lui apporter des débouchés sur le long terme. D’un point de vue un tant soit peu réaliste, le premier pas politique vers ce bien commun mondial que constituerait le rééquilibrage commercial global ne peut venir que de ceux qui y ont intérêt dès maintenant. La balle est donc, en vérité, dans notre camp.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Une reprise aussi illusoire que robuste
01/02/2010 08:33
Un véritable rebond
Il y a un an, la blogosphère alternative regorgeait de prévisions plus sombres les unes que les autres. Pourtant, lors d’une conférence à l’automne 2008, Jacques Généreux en avait surpris plus d’un en annonçant que le système allait se sauver et que nous allions éviter une Grande Dépression comparable à celle des années 30. Convaincu par son argumentaire, j’avais fait plusieurs papiers qui allaient dans le même sens. Au final, alors que j’étais accusé d’être trop optimiste, mes prévisions étaient finalement pessimistes par rapport à ce qui s’est passé.
En effet, les Etats-Unis ont atteint 2% de croissance en rythme annuel dès le 3ème trimestre au lieu du 4ème trimestre 2009 et ont dépassé les 5% de croissance annuelle dès la fin 2009, provoquant une stabilisation du taux de chômage. La crise semble bel et bien derrière nous. Mieux, même si la croissance du dernier trimestre s’explique en bonne partie par des mouvements de stocks, la consommation a progressé de 2% et les investissements également, signe que l’économie va mieux. Cette fois-ci, les prévisions très noires du GEAB ne se sont pas vérifiées. Et tant mieux pour la planète.
Une reprise en demi-teinte
Mais il y a fort à parier que la reprise ne sera pas partout la même. En effet, la forte reprise étasunienne s’appuie sur une relance budgétaire massive et le niveau très faible du dollar, qui soutient le commerce. Dans les pays émergents, le processus de rattrapage économique garantit une croissance forte en période économique stable, d’autant plus que l’ouverture des frontières leur assure des excédents commerciaux massifs avec les pays dits développés par le biais des délocalisations.
Mais se pose le cas de l’Europe, où la surévaluation massive et chronique de l’euro accentue d’autant plus le mouvement naturel de délocalisations que la Commission Européenne en fait la défense, n’hésitant pas à sermonner Paris quand l’Etat Français veut remettre en question la délocalisation de la production de la Clio en Turquie ! Bref, tout semble réuni pour que la croissance reste atone au sein de l’Union Européenne puisque personne ne prend la défense des intérêts économiques des peuples européens.
Oui, nous sommes sortis d’une crise qui aurait pu se révéler aussi dramatique que celle des années 30. Mais malheureusement, toutes les conditions d’une croissance déséquilibrée restent en place. Cela sera sans doute de nouveau ignoré avant la prochaine crise…
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Procès politique !
29/01/2010 11:51
La décision du Procureur Marin de faire appel de la relaxe de Dominique de Villepin engage Nicolas Sarkozy dans une fuite en avant incontrôlable, qui abaisse la fonction présidentielle.
Qui pourra croire en effet, après les déclarations du fidèle Frédéric Lefebvre dès hier après-midi, manifestement dans la confidence, que le Procureur a agi sans l’instruction directe du président de la République qui, de surcroît, s’est de toute évidence arrangé pour qu’Europe1 lui ouvre son antenne ?
Un procès politique a été déjoué hier par le tribunal et, ce faisant, sa nature apparaît clairement au grand jour. C’est pourquoi l’hôte de l’Elysée cherche à se cacher derrière le Parquet, voulant faire croire que c’est bel et bien ce dernier, donc l’institution judiciaire, qui est à l’origine de ces poursuites. Ainsi, l’évidence du procès politique serait occultée. Peine perdue, personne ne sera dupe, d’autant moins qu’on se souvient que le Parquet, au tout début de la procédure, avait justement refusé de poursuivre l’ancien Premier ministre… avant de se raviser comme par enchantement !
Nicolas Sarkozy ne supporte pas de voir la Justice indépendante et veut relancer le procès car il a peur du combat politique et démocratique à la loyale. Il a encaserné l’UMP et veut à tout prix éviter l’émergence d’alternatives politiques à droite, qui feraient s’effondrer son système de parti unique et de liste unique dans laquelle il a enfermé la majorité à son propre profit.
Cet abus de l’appareil d’Etat, cette instrumentalisation « décomplexée » de la Justice, jamais vus sous la 5ème République, sont indignes de notre pays et s’apparentent à une conception bananière de la pratique du pouvoir.
Que ceux, qui doutaient à un moment de mon choix de quitter l’UMP il y a deux ans et de bâtir une vraie force politique indépendante, gaulliste, sociale et républicaine, ouvrent enfin les yeux : tout compromis avec ce régime, qui entraîne la majorité à sa perte, est impossible. Il faut faire allégeance au pouvoir, au clan, à la famille, ou essuyer ses foudres impitoyables.
Raison de plus pour nous mobiliser pour le scrutin du 14 mars prochain où nous présenterons des listes indépendantes.
NDA
| |
|
|
|
|